Cloud : il faut protéger nos entreprises de la concurrence déloyale [appel]

Dans un appel publié dans La Tribune, Mailo s’associe aux acteurs français du cloud, de la cyber, de la data ou du quantique pour inviter les parlementaires à soutenir le projet de loi SREN visant à « sécuriser et réguler l’espace numérique ». Il importe en effet de lever l’ensemble des barrières mises en place par certains acteurs dominants pour enfermer les utilisateurs dans leurs services.

Cloud : il faut protéger nos entreprises de la concurrence déloyale aux GAFAM et aux BATX

Cloud : protéger nos entreprises de la concurrence déloyale

APPEL AUX PARLEMENTAIRES. Alors que débute au Sénat le débat sur le projet de loi Barrot visant à « sécuriser et réguler l’espace numérique » (SREN), vingt entrepreneurs français du cloud, de la cyber, de la data ou encore du quantique, demandent aux parlementaires de soutenir ce texte. Ils le jugent essentiel pour rétablir une saine concurrence dans le cloud, secteur stratégique au cœur de la transformation numérique des entreprises et des révolutions technologiques en cours, notamment celle de l’IA qui repose sur l’exploitation en masse des données.

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15 réponses sur “Cloud : il faut protéger nos entreprises de la concurrence déloyale [appel]”

  1. Je partage l’avis de l’article toutefois, beaucoup d’entreprises françaises ne jouent pas le jeu étant elles mêmes clientes que d’entreprises étrangères.
  2. « concurrence déloyale » parce que la France et l’Europe n’arrivent pas à rivaliser. Mais est-ce que nous limiterions notre production dans le luxe « made in France » si on le devait ? …
    Question de point de vue, comme le disait Pierre Desproges : « L’ennemi est con, il croit que c’est nous l’ennemi alors que c’est lui. »
    1. Je n’ai pas l’impression qu’il reste encore quelque chose de français dans les marchés du luxe : Ces sociétés autrefois bien françaises font toutes leurs pub en anglais.
      Par ailleurs, rien n’empêche les sociétés américaines ou chinoises de vendre en Europe, donc en France, et les entrepreneurs américains, eux, n’ont pas de curieux accidents improbables et inexpliqués (Michelin, Christophe de Margerie patron de Total…)
  3. Bonjour,
    Je soutiens cet appel et en profite pour formuler la remarque suivante : je suis actuellement sur « gmail » et j’envisage de créer un compte chez « Mailo ». Mais un détail ne me satisfait pas , à savoir le nom, dont la première syllabe sonne trop anglais. Pourquoi avoir remplacé « Netcourrier » par  » Mailo » (ça fait penser à méli-mélo)?

    S’il fallait absolument changer (sans doute était-ce nécessaire pour des raisons juridiques), pourquoi pas n’avoir pas choisi : « @courriel.com « par exemple, au moins ça résonne français. « M’enfin !  » , comme dirait Gaston.

    1. Bonjour,
      Vous pouvez toujours choisir vos adresses, aussi bien en .com qu’en .com (et une liste d’autres, comme .fr ou .fr)

      Je préfère aussi Netcourrier. J’ai une vieille adresse Gmail mais je l’ai désertée.
      Sans regrets.

  4. Je n’utilise pas ou prou le cloud pour ne pas justement tomber dans ce système. à moins de sauvegarder sur un disque dur externe, je n’ai pas d’autres solutions pour compenser.
    Il est anormal d’avoir à accepter tous ces cookies pour pouvoir utiliser les services ; même les anti-virus s’en servent en y adjoignant un abonnement obligatoirement à renouveler ! (certes, on peut se désabonner si on oublie pas !
    Donc j’adhère à votre démarche.
  5. Cherchez l’erreur :

    Cloud : il faut protéger nos entreprises de la concurrence déloyale aux GAFAM et aux BATX
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    1. Bonjour,
      – on peut le regretter, mais ces services restent les plus efficaces aujourd’hui pour relayer les revendications, nous n’allons donc pas nous en priver pour y faire entendre notre voix.
      – le combat est à mener particulièrement auprès de tous ceux qui utilisent ces services et qui ne sont pas encore conscients des enjeux. N’est-ce pas le meilleur endroit pour leur parler ?
      – nous n’invitons pas à s’inscrire sur ces services, nous invitons simplement ceux de nos utilisateurs qui utilisent ces services à y relayer notre combat.
      1. Je rejoins Patrick, la fin ne justifie pas les moyens, vous êtes dans la contradiction, les moyens desservent la fin. En utilisant Facebook et autres, vous brouillez votre propre message et vous vous exposez à la censure des acteurs dont vous dénoncez le comportement. Je vous rappelle également que pas mal de vos utilisateurs sont absents de ces services, vous vous éloignez donc d’une base plus conscientisée au prétexte de vouloir toucher les masses, cela ne fonctionne pas, regardez ce que cela a fait à Framasoft qui a dû fermer pas mal de services et qui a peiné à faire de l’ombre aux GAFAM.
        1. Une des meilleures choses à faire contre les GAFAM c’est quand même d’aller chercher leurs utilisateurs. S’exposer à leur censure vaut mieux que s’autocensurer et rester entre gens conscients du problème sans perturber qui que ce soit.
          1. La technique de l’épouvantail ne fonctionne pas avec moi. On peut tout à fait aller chercher les utilisateurs des GAFAM sans utiliser leurs outils, à la fois par l’intermédiaire des personnes qui ne s’en servent pas (le bouche à oreille ?) et par d’autres moyens de communication. De plus, je doute fort que les gens conscients du problème ne perturbent rien. Oui il est possible de communiquer entre les gens conscients du problème et celles et ceux qui ne le sont pas sans utiliser les outils qu’on cherche à dénoncer, je trouve que c’est plus cohérent et plus compréhensible que de devoir expliquer qu’on se sert quand même des outils qu’on dénonce. Désolé de vous contredire mais quand on agit à différentes échelles sans passer par les GAFAM, on peut perturber quelque chose, on peut convaincre dans des discussions de visu, faire connaître des positions en dehors des GAFAM. Tout n’est pas tout noir ou tout blanc, les utilisateurs des GAFAM ne vivent pas encore en vase clos, refuser d’utiliser les outils des GAFAM ne signifie pas se couper de leurs utilisateurs.

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